XV

Le major Briggs, le professeur Clairembart, Bill Ballantine et Morane se trouvaient à présent sur le débarcadère auquel demeurait amarré l’Oiseau de Feu, intact. Longuement, les quatre hommes considérèrent l’appareil, puis Briggs déclara :

— Ainsi, tout finit pour le mieux. Nous avons récupéré l’Oiseau de Feu et les pirates ont été mis hors d’état de nuire. Tout cela grâce à vous, Bob. Un moment pourtant, j’ai bien cru qu’il y aurait du grabuge, quand un de ces forbans est apparu et a ouvert le feu sur nous, donnant ainsi l’alarme.

— Si l’alerte avait été donnée un peu plus tôt, dit Morane, tout aurait peut-être été perdu. Mais les hommes du lieutenant Fraine et moi avons pu agir assez rapidement pour sauver Bill et le professeur, puis nous emparer du Requin Chinois.

À nouveau, le major Briggs considéra longuement le merveilleux appareil amarré au wharf.

— Il me reste encore à vous demander une faveur, Bob, fit-il, c’est de ramener l’Oiseau de Feu à Boro-Boro, puisque vous seul, et Bill peut-être, êtes capables de le piloter. Le spécialiste qui doit remplacer Crawford arrivera dans quelques jours seulement.

— Nous ramènerons l’Oiseau de Feu à Boro-Boro, assura le Français. Ensuite, je regagnerai Paris pour y retrouver mes pantoufles. Je commence à en avoir par-dessus la tête de rouler ma bosse.

— Et moi je rentrerai en Ecosse, dit Bill à son tour. J’ai hâte d’aller jeter un coup d’œil sur mes élevages de poulets.

— Des avions auraient repéré de très vieilles ruines au pôle Sud, déclara le professeur Clairembart. Je vais m’y rendre avant que d’autres chercheurs ne me devancent.

Et le vieil archéologue glissa, sans avoir l’air d’y toucher :

— J’aurais besoin de quelques collaborateurs qui…

— De vieilles ruines au pôle Sud, murmura Morane rêveusement, et inexplorées bien sûr… Qu’en penses-tu, Bill ?

Le gigantesque Écossais poussa un énorme soupir dans lequel il y avait beaucoup de résignation.

— Ce que j’en pense, commandant ? C’est qu’il est fort probable que nous irons faire un petit tour dans l’Antarctique avec le professeur. Et il est fort probable aussi que ces ruines, nous les découvrirons, même s’il vous fallait faire fondre toute la glace polaire au chalumeau.

 

FIN

 



[1] Lire : Panique dans le ciel.

L'Oiseau de Feu
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